Le ciel chavire en vagues profondes,
Portant l’azur jusqu’à l’abîme,
Où l’infini, en teintes blondes,
Fait naître un rêve au creux du sublime.
azur
Sous la caresse d’un été radieux,
L’or des pinèdes s’élève en parfum,
L’air s’en imprègne en soupirs soyeux,
Offrant à l’instant un éclat serein.
Or des pinèdes
Là où la clarté enlace la nuit,
Les ombres valsent en flots mouvants,
Un jeu subtil où le jour s’enfuit,
Et renaît encore en éclats brûlants.
Éveil des lauriers
Là où la clarté enlace la nuit,
Les ombres valsent en flots mouvants,
Un jeu subtil où le jour s’enfuit,
Et renaît encore en éclats brûlants.
Danse des ombres et du soleil
Un rai discret traverse l’ombre,
Fil d’or tissé dans un écrin vert,
Il danse, fragile, au gré du sombre,
Peignant le sol de reflets ouverts.
Lumière entre les feuillages
L’aube dépose un soupir de rosée,
Un souffle embaumé de douceur fragile,
Le jour s’étire en senteurs osées,
Ouvrant l’instant comme un livre gracile.
Parfum d’éveil
Le vent du sud, ardent et fuyant,
Danse en volutes sur la terre brune,
Il laisse en cendres des feux troublants,
Et s’éloigne au loin, porté par la dune.
Éclats du vent du sud
Le ciel s’incline en vagues limpides,
Un souffle d’azur glisse en secret,
Comme un murmure aux teintes fluides,
Effleurant l’air d’un baiser discret.
Murmure d’azur
Dans l’écrin vert où la brise soupire,
Les feuilles fredonnent un chant apaisé,
Un air léger que le vent inspire,
Un doux refrain aux âmes livrées.