Le vent du sud, ardent et fuyant,
Danse en volutes sur la terre brune,
Il laisse en cendres des feux troublants,
Et s’éloigne au loin, porté par la dune.
Un pas suspendu sur l’aube naissante,
Là où le vent fait vibrer l’instant,
Un souffle traverse la plaine mouvante,
Murmurant l’éveil d’un jour éclatant.
Le jour s’élève en éclats mouvants,
Palpitant d’ombres et d’éclairs subtils,
Un battement d’or aux reflets dansants,
Peignant l’instant d’un frisson fragile.
Dans l’ombre feutrée d’un sentier oublié,
Les lauriers murmurent des contes anciens,
Leur souffle discret, aux âmes confié,
Effleure le temps d’un parfum aérien.