Le chant des feuilles, frisson éphémère,
S’élève en vagues sous la brise d’or,
Comme un soupir au souffle sincère,
Que le vent emporte en un doux décor.
Un souffle d’or caresse les branches,
Poussière d’étoiles au creux du matin,
Le jour s’éveille en ombres blanches,
Tissées de brumes et d’or incertain.
Dans l’ombre feutrée d’un sentier oublié,
Les lauriers murmurent des contes anciens,
Leur souffle discret, aux âmes confié,
Effleure le temps d’un parfum aérien.