Un pas suspendu sur l’aube naissante,
Là où le vent fait vibrer l’instant,
Un souffle traverse la plaine mouvante,
Murmurant l’éveil d’un jour éclatant.
Le jour s’élève en éclats mouvants,
Palpitant d’ombres et d’éclairs subtils,
Un battement d’or aux reflets dansants,
Peignant l’instant d’un frisson fragile.
Le chant des feuilles, frisson éphémère,
S’élève en vagues sous la brise d’or,
Comme un soupir au souffle sincère,
Que le vent emporte en un doux décor.