Un souffle d’or caresse les branches,
Poussière d’étoiles au creux du matin,
Le jour s’éveille en ombres blanches,
Tissées de brumes et d’or incertain.
Dans la clarté pâle d’un matin d’opale,
Les pissenlits dansent, si fragiles, si pâles.
Deux libellules, éclats d’ailes en fête,
Tracent dans l’air leur chorégraphie discrète.
Les cimes s’effacent sous un voile léger,
Où danse la brume en échos éphémères,
Comme un doux murmure aux songes figés,
Un souffle suspendu aux ailes de l’air.