Un souffle d’or caresse les branches,
Poussière d’étoiles au creux du matin,
Le jour s’éveille en ombres blanches,
Tissées de brumes et d’or incertain.
Sous l’éveil pâle d’un jour de velours,
L’eau recueille l’aube en échos cristallins,
Reflets argentés d’un céleste contour,
Offrant à l’instant son éclat incertain.
Un soupir d’or danse sur l’herbe fléchie,
Frissonnant d’ivresse sous le ciel éclatant,
Une caresse ardente aux senteurs d’ambroisie,
Qui peint sur la terre un baiser incandescent.